Chronique de Bassam : jour 1 et 2

Chronique de Bassam : jour 1 et 2

Hôtel Tereso, la piscine, le chapiteau restaurant et la plage à perte de vue
Hôtel Tereso, la piscine, le chapiteau restaurant et la plage à perte de vue

 

 

Il est 8 h30, je me réveille après une nuit très agitée pleine de rêves que la mémoire n’a pas pu garder. Pourtant j’aurais voulu me refaire le film que mon subconscient a tiré de ce premier jour d’arrivée dans le pays de Nana Boigny. Je n’ai pas l’impression d’avoir bien dormi. La faute est bien loin de venir de cette bonne chaleur moite atténuée par un bruyant climatiseur 2 chevaux qui perce un carré d’un pan du mur de ma chambre d’hôtel. J’ai encore envie de retourner dans ce grand lit que je partage avec un autre blogueur. Le cocorico perçant d’un coq se fait entendre, la lueur qui se fraie entre les persiennes et l’heure sur l’écran tactile de mon smartphone m’indique que la nuit est finie. Tous les signes concordent vers le même message : « Solo, lève-toi, c’est le matin ! »

Sur la pointe des pieds, je descends discrètement du lit et me faufile dans les toilettes pour une douche rapide et quelques coups de brosse à dents, le rituel du matin. Je me hâte de trouver un bermuda et un tee-shirt pour être à temps pour le petit-déjeuner en groupe prévu à 9 heures. Mais bizarrement, mon colloc, lui, dort d’un sommeil tranquille, pénard. Soudainement quelque chose me vient en tête, je sors mon smartphone de ma poche, active son écran : 8 h47, plus que 13 minutes pour retrouver les autres. Avec les impressions, c’est souvent les premières qui s’impriment très solidement dans le temps et je ne comptais pas en laisser une mauvaise auprès de 80 blogueurs d’une plateforme qui est à plus d’un million de visiteurs. Des blogueurs qui en salivent, prêts à bondir sur n’importe quel sujet pour les esquisser dans leur billet quotidien. Pour une pub, quelqu’un qui voudrait s’en faire une bonne ou une très salissante, l’hôtel Tereso est l’endroit le mieux indiqué pour les 10 jours à venir.

J’hésite entre inviter mon voisin à se lever pour ne pas aussi être en retard et le laisser se remettre du long voyage qui a été aussi le sien du Niger à Abidjan.

Devant le perron de ma chambre, à un jet de pierre, une plage qui n’a rien à envier à celles que vendent les voyagistes sur les plaquettes en papier glacé. Elle donne sur une mer très agitée. Des vagues rugissantes se suivent les unes après les autres et viennent mourir sur le sable fin en livrant leur écume. Cette mer me tente, mais j’entends ce compte à rebours qui me presse pour le chapiteau qui fait office de restaurant sous d’élégants cocotiers dandinant au gré du vent. Je dépasse une piscine qui me nargue avec son eau limpide. Mais, je préfère courir vers le chapiteau et me trouve une place. Personne ! Je suis le premier. J’active une nouvelle fois l’écran tactile de mon Smartphone : 9 heures, même pas une trace de cuistot. « Comment se fait-il ? » me dis-je.
« Le décalage horaire, Solo, t’as pas eu le réflexe de mettre ta montre à l’heure de Grand-Bassam »
Je venais donc de gagner deux heures de plus pour ma journée. Je tourne aussitôt mon regard vers la piscine qui vient de comprendre que son charme n’a pas été vain. Plouf!

@SoloNiare

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Commentaires

joe
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intéressant billet. Tu as encore le temps de rever devant cette belle piscine de l'hotel tereso au grand bassam.Sure à ton retour,tu auras peu de temps puisqu'à Paris, ça bouge partout.