Les chants de l’éclipse ne résonnent plus sur l’Afrique
3 novembre 2013
La science apporte la connaissance mais l’éclipse la poésie des traditions. Une procession d’enfants, 14 ans pour le plus âgé, munie de boîtes de conserves vides ou de tessons de calebasses confectionnés en castagnettes, les uns pieds nus, les autres chaussés de « maraka gninty »1 sillonnent les ruelles géométriques de Bamako, pour implorer le sort. Ils chantent et entonnent ensemble : « Diakouma yé kalo minè, ah kè Alla yé i ka…